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Récit d’une césarienne programmée réussie

A la dernière échographie, Chouquette est en siège, les fesses bien calées et la tête en haut. Comme cette monstresse ne veut pas se retourner et que je ne me sens pas d’accoucher par voie basse (avec épisiotomie forcée !), j’ai choisi de donner naissance par césarienne. Quand je dis cela, les gens font souvent un « oh » compatissant. Pourtant, tout s’est bien passé. Ce n’est certes pas la mise au monde dont j’avais rêvé, et il m’a fallu du temps pour l’accepter. Malgré tout, j’en garde un beau souvenir. Je vous raconte cette césarienne programmée réussie !

L’avantage d’une césarienne programmée, c’est qu’on sait précisément quand va naître bébé. Bien plus simple pour préparer les bagages ! Moi qui aime tout contrôler, au moins je fais mes valises dans le calme, sans courir partout. Bien sûr, je n’oublie pas la fameuse douche à la Bétadine (beurk) et l’épilation intégrale (ça évitera qu’une infirmière me la fasse au rasoir à sec). Bon, je stresse. C’est normal : demain, je serai officiellement maman. Impatience et peur mêlées. Je dors mal et peu, forcément.

Arrivée tôt à la maternité (à peine 6h30 du matin !) en compagnie de Nounours, par une nuit méchamment froide, je suis prise en charge par une sage-femme pour une ultime échographie. Chouquette est toujours en siège, la coquine. On m’installe dans une grande chambre individuelle, j’enfile la si seyante tenue réglementaire, puis prise de sang et perfusion.

Le grand moment approche !

Une demi-heure d’attente plus tard, on vient me chercher. Nours doit attendre avant de me rejoindre. Je suis emmenée dans une salle de préparation où j’attends un long moment en caressant mon gros ventre. Sentiment étrange de savoir que petite Chouquette ne sera bientôt plus dedans…

Une fois en salle d’opération, on m’installe des couvertures chauffantes partout (il fait froid). Toute l’équipe est adorable, mais je commence à avoir peur : le grand moment approche ! Je n’arrête pas de demander quand le papa pourra me rejoindre. L’anesthésiste arrive, je serre les dents pendant la rachi-anesthésie. Je prends sur moi pour rester détendue en broyant la main de la pauvre assistante. Entre nous, ce n’est pas une partie de plaisir. C’est une douleur à laquelle je ne me suis pas préparée, et il me faut beaucoup de sang-froid pour ne pas réagir.

L’accouchement

L’anesthésie fait effet rapidement, vérification faite. On me pose la sonde urinaire. Nours entre enfin, et l’accouchement commence. C’est une sensation particulière : je sens tout ce qu’il se passe, mais sans aucune douleur. En fait, j’ai l’impression d’être secouée dans tous les sens. Bien sûr, je ne vois rien. Le produit anesthésiant me rend zen, je souris, concentrée sur la naissance de mon enfant.

Tout se passe très vite : en quelques minutes, Chouquette est née. Entre l’arrivée à la maternité et sa naissance, il se sera écoulé deux petites heures. Elle gigote dans tous les sens en criant et je connais le plus beau moment de ma vie. Elle est rapidement emmenée, car il fait vraiment froid pour elle. J’ai juste le temps de lui faire un bisou. C’est l’heureux papa qui s’est chargé du peau à peau, puis elle est mise en couveuse.

Quant à moi, on me triture dans tous les sens mais je m’en fiche un peu. On me place en salle de réveil. Je ne peux plus bouger les jambes, elles sont molles comme s’il n’y avait plus aucun os dedans, cette image me marque. Pendant 1h30, je regarde l’horloge avec une idée en tête : rejoindre ma famille. Je me concentre pour remuer les jambes.

Après un temps qui me paraît infini, je retourne en chambre. Ouf, une bonne chose de faite !

Tant que l’anesthésie fait effet, je baigne dans un bien-être absolu. Nours s’occupe de bébé, qui fait dodo la plupart du temps. Moi aussi, je dors. Tout va bien. Pourtant, j’ai lu avant l’accouchement bien des récits atroces de césariennes. Pourquoi la mienne s’est-elle si bien passée ? Quelques raisons :

  • C’était une césarienne programmée, j’ai donc eu le temps de m’y préparer. J’ai lu tout ce que je pouvais sur le sujet (notamment sur le site Cesarine), j’ai tenté de comprendre la douleur que j’allais ressentir après, comment cela se déroulait, j’ai remis à la maternité un projet de naissance. De fil en aiguille, j’ai accepté cette manière d’accoucher, si loin de ce que je voulais au départ. Rien à voir avec une césarienne en urgence, sans préparation et qui peut laisser des séquelles psychologiques (et physiques) importantes !
  • Le personnel de la maternité était irréprochable. Tous gentils, attentionnés, ils m’ont rassurée et m’ont aidée à me détendre.
  • L’obstétricienne a fait un super travail.
  • Nours était là. Forcément, ça aide.

Bref, j’en étais où ? Ah oui… Tout va bien. Les premières heures en tout cas. En milieu de journée, je reprends possession de mon corps progressivement. La suite ? Elle est un peu moins simple à gérer. Je vous la raconterai dans l’article suivant : Césarienne et suites de couches, à quoi s’attendre ?


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