Toi aussi, tu es une mompreneur ? Tu jongles entre ton entreprise et ta vie de maman ? Tu galères pour développer ton activité freelance tout en changeant la couche de bébé ? Alors tu te reconnaîtras peut-être dans mon quotidien !
La définition d’une mompreneur
Contraction de maman (mom en anglais) et entrepreneur, la mompreneur est une maman d’enfants en bas âge ou enceinte qui se lance dans l’entrepreneuriat. On les appelle aussi « mampreneures« . Ce choix de vie, loin d’être nouveau, est toutefois devenu tendance ces dernières années. Beaucoup de mamans entrepreneures choisissent une activité dans l’univers de la petite enfance. Vêtements de seconde main pour les bébés, e-commerce de puériculture, blogging parentalité… Mais ce n’est pas obligatoire ! Pour ma part, je suis créatrice de contenus web, relectrice-correctrice et auteur. J’ai été entrepreneure bien avant de devenir maman. Depuis sept ans que j’exerce en freelance, je ne me vois absolument pas revenir au salariat.
Devenir mampreneure, c’est mieux que le salariat ?
Tu veux te lancer dans l’aventure entrepreneuriale tout en gérant ton job de maman ? Retrousse-toi les manches, ce n’est pas de tout repos ! Créer son entreprise n’est pas mieux ni pire qu’être salariée. Tout dépend de ta personnalité et de tes aspirations.
Une maman freelance gère son entreprise en fonction de son enfant. C’est une différence fondamentale avec le salariat. Cela ne veut pas dire qu’on néglige son travail, mais que celui-ci doit s’articuler au plus près du bien-être de bébé. Voilà le grand avantage d’être son propre patron. Dans les faits, vie familiale et professionnelle peuvent être difficiles à réunir.
Etre mompreneur : ma vie de maman freelance
« 5h du mat’ j’ai des frissons… » Tu te souviens de cette chanson des années 1980 ? Mes journées commencent à peu près de cette manière. Enfin, 5h c’est une moyenne entre 4 et 6 heures du matin. Comment te dire que j’ai une petite fille au sommeil très agité qui se réveille en pleurs deux à trois fois par nuit… Elle, finit par se rendormir. Pas moi ! C’est ainsi, chère lectrice, que je me retrouve à bosser devant mon ordi en pleine nuit. Sommeil à rattraper ? Incalculable. C’est simple : j’ai envie d’hiberner pendant les douze prochains mois.
Le vrai réveil a lieu vers huit heures. J’ai exactement une heure devant moi pour faire déjeuner Chouquette, la laver, la coiffer, l’habiller, boire mes deux cafés, nourrir chiens et chats, préparer les affaires pour la crèche, checker mes mails professionnels et le planning du jour. Départ à la crèche pour Chouchoute, début de ma journée de travail !
Entrepreneure dans l’âme
Quand tu es entrepreneure, tu as du mal à t’accorder des temps de repos. Je ne m’interromps que pour manger et me doucher. Je te passerai le détail de mes activités de freelance. On résumera simplement par : rédaction web SEO, relecture, correction, mise en page, écriture… Bref, les prestations que je propose à mes clients. Mais en fait, l’essentiel de mon temps est consacré à des activités invisibles : mise à jour de mes cinq sites internet, programmation sur les médias sociaux, prospection, communication avec mes collaborateurs, compta, administratif, itou, itou. C’est dingue ce qu’un entrepreneur a de tâches annexes !
A 16 heures, je récupère ma fille à la crèche et m’en occupe jusqu’à son coucher (avec le papa, bien sûr). De temps en temps, je prends des « pauses » pour travailler en cachette ! Le soir, après le coucher de bébé Chouquette, c’est reparti. Je me replonge dans mes activités interrompues. Tu te diras peut-être que c’est l’enfer, bosser tout le temps dès qu’on peut. Petite confidence : j’adore ça !
Travailler à la maison ? Le pied !
Il faut reconnaître que travailler chez soi a du bon. Symboliquement, je préfère intégrer mon travail comme une part de ma vie, et non comme un élément extérieur. Imagine… Tu travailles en pyjama, où tu veux et même dans ton lit, une tasse de café à la main. Travailler à la maison, c’est vraiment top ! Même si c’est difficile, je n’échangerais pas ma place contre un CDI. Je suis libre d’organiser mon temps à ma façon, de faire une pause quand c’est nécessaire. Après, bien sûr, cela ne signifie pas que je peux me permettre de glander joyeusement en regardant des séries. Même en pyjama, je travaille. Dur. Bien plus que de nombreux salariés.
Le manque de reconnaissance
S’il y avait un point noir à souligner sur la vie de maman freelance, c’est le manque de reconnaissance de l’entourage. La famille ou les amis comprennent parfois mal que je travaille, pour de vrai. Donc non, maman, je ne peux pas prendre ton appel alors que je suis en train de créer un site web. Non, Micheline, je n’ai pas le temps de boire un verre en milieu d’après-midi alors que j’ai un coaching à préparer. Et non, les amis, débarquer à l’improviste sur mes heures de travail, cela ne se fait pas !
Une règle simple et respectée pour les salariés, mais qui a dû mal à passer quand on est indépendant. La mompreneur que je suis se prend fréquemment dans la figure des remarques comme : « Tu travailles trop, prends du temps pour toi » ou « Tu peux bien faire une pause », voire « Tu devrais arrêter de travailler pour t’occuper de ta fille ». Le manque de considération quand on est freelance, c’est franchement terrible…
Toi aussi, tu es une mampreneure ? Raconte-moi ton quotidien en commentaire !